Attention : droits de diffusion

Nous publions ici la structure et conclusions de recherches de plus de 10 ans de travail de notre fondatrice, Julia Boschiero. Chacun est libre de diffuser et partager ses pensées, elles font partie des richesses de notre collectif humain. Nous demandons toutefois que le respect de l’autrice soit observé en citant la lithosophie ou son nom pour toute réutilisation.

Depuis plusieurs siècles, l’ésotérisme et ses héritières que sont les pratiques énergétiques s’appuient sur une vision fantastique, surnaturelle, incompréhensible des phénomènes utilisés. Quelques initiés, ou consciences éveillées constatent que cela fonctionne tandis que la masse des ignorants jugent sans connaître. Pour cause, ils ne le peuvent pas s’ils n’ont pas accès au secret révélé, à l’ouverture des chakras, ou aux dons de naissance qui leur autorise l’accès à se monde parallèle empli de mysticisme.

Pourtant, une partie des ésotéricien·ne·s se positionnent très différemment depuis maintenant une trentaine d’années. Et si les pratiques initiatiques, magiques, spirituelles et énergétiques fonctionnaient simplement parce que ces phénomènes font entièrement partie de notre réalité ? Et si l’initiation de quelques élus n’avait rien à voir avec cela ? Et si les sceptiques n’étaient pas isolés de ce monde mais en déni de ses manifestations ? Et si nous nous privions de la connaissance en nous enfermant dans nos carcans sociaux et intellectuels ? Peut-être voyons-nous le mépris des sciences et la victimisation des mystiques jouer au jeu du bourreau et de la victime au détriment d’une part essentielle de la compréhension de notre monde… Explorons cela ensemble.

Prémices d’une recherche empirique

La principale difficulté rencontrée lorsque l’on parle de recherche en énergétique est celle d’élaborer un type d’expérimentation qui permette d’observer les phénomènes recherchés.

Dans le cas de l’ésotérisme, notre regard est bien souvent focalisé sur des phénomènes “macro”, tels que la cohabitation avec les spectres de nos défunts ou le lancement de soins ou de sorts aux effets impressionnants et visuels. Cette attente disproportionnée est stimulée par les films, séries, univers fantastiques qui peuplent notre pop culture… Et elle nous éloigne de la réalité pratique de nos phénomènes énergétiques tout en favorisant une forte exagération de nos interprétations lorsque nous en sommes témoins.

Il nous faut donc revenir à la source. Faites votre deuil des boules de feu lancées par la force de la pensée, nous observerons à l’avenir des micro-phénomènes, des détails, des éléments d’une subtilité rare. Nous construisons depuis la base.

L’idée réellement révolutionnaire pour notre culture cartésienne qui se présente ici est en réalité simple :  Un symbole n’est pas une simple pensée. Il est aussi une essence, une influence, que nous émettons, qui nous imprègne, et qui conditionne nos réactions ainsi que l’ambiance de vie dans laquelle nous évoluons.

Julia Boschiero

Les premières publications de cette démarche en français ont pu exister grâce au travail d’Arnaud Thuly dans trois de ses ouvrages. “Purification, principes et méthodes” (2013), “Vampirisme Énergétique : identification et protection” (2014) puis “Panergologie : Plaidoyer pour la recherche expérimentale en magie” (2016) lui permettent de parler pour la première fois des protocoles d’observation mis en place et gardés secrets par l’order of light, groupe initiatique ayant peu à peu organisé une réelle recherche empirique structurée. Il s’inspire des procédés qu’il y a appris pour initier une structuration de la recherche en ésotérisme et ouvre la voie à la compréhension que nous défendons aujourd’hui dans nombre d’approches énergétiques.

Recherche Empirique

Elle s’appuie sur l’observation et l’expérience pour rassembler des données significatives. Ses conclusions sont pratiques et pragmatiques, optimisées pour les utilisations de terrain.

Si la panergologie met en place une méthode, elle est également centrée sur les micro-phénomènes qui définissent aujourd’hui la mécanique énergétique. La question initiale est ici “Comment l’énergie fonctionne ?” et les théories qui en ont découlé nous permettent d’optimiser l’ensemble des pratiques énergétiques avec une efficacité impressionnante.

L’étude de la mécanique énergétique reste toutefois limitée puisqu’elle n’étudie que les phénomènes qui permettent le fonctionnement de l’énergie. L’essence de ce que nous y appelons les “charges”, l’univers des symboles, des émanations collectives et individuelles entre dans un champ d’expérience bien différent.

La mécanique énergétique : chimie du subtile

Parmi les phénomènes identifiés par la panergologie, on compte une majorité d’éléments fonctionnel :

  • L’énergie est identifiées comme une force de circulation. Est-ce un fluide ? Est-ce une onde ? Bien des disciplines tranchent sur ces sujets qui demande des moyens expérimentaux dont seules des sciences dures disposent. L’absence de dialogue avec les secteurs de recherche conventionnelle ne permettent pas d’établir des hypothèses raisonnables autres que le constat d’une circulation pouvant être ressentie.
  • La charge est alors le type d’information, la nature de sensations apposée sur l’énergie. Elle dépend de nombreux facteurs, individuels et collectifs, et ses nuances s’étudient en parallèle de la mécanique stricte.

La mécanique énergétique observe les fonctionnements liés à l’énergie elle-même. Sa circulation, ses conditions de concentration ou de dispersion, les quantités possibles à rassembler ou à supporter (que l’on distinguera des différentes formes d’enthousiasme apportant aux charges une sensation d’intensité à ne pas confondre avec une forte quantité)…

“Vampirisme énergétique” nous permet par exemple de mieux comprendre l’énergie du corps humain en se faisant l’écho d’une recherche sur le magnétisme. Cette étude avait démontré qu’une réception de séance quasi quotidienne pouvait développer chez les receveur·euse·s des problèmes de santé, là où la limitation à une fois par semaine se montrait positive pour la santé. S’en est suivi l’hypothèse qu’une importante quantité d’énergie en exposition prolongée puisse se montrer néfaste pour le corps, consolidée par certaines observations de la géobiologie.

Quantité d'énergie

Elle semble dépendre directement de la matière qui la réceptionne. Une pierre ou matière inerte supporte de plus grandes quantités qu’une vie biologique, plus délicate.

Répartition de l'énergie

La préservation du corps humain consiste à avoir une énergie équitablement répartie dans toute notre aura. Elle permet alors de nourrir et protéger l’être.

Qualité de charge

L’appréciation d’une qualité de charge dépend de notre culture et de nos affinités. Une charge enthousiaste, épique, décrie comme élevée, peut donner une sensation de puissance.

L’utilité de cette forme d’étude est indéniable, tant elle permet de comprendre les mécanismes essentiels de l’énergie, indépendamment de tout dogme, de toute orientation culturelle, ou de toute préférence individuelle. Tous les phénomènes de l’énergétiques ne sont pas explicités par la mécanique énergétique, mais ceux qui le sont permettent une optimisation pratique qui sauve la santé des praticiens.

Elle démystifie les méthodes de nettoyage et de protection, et apporte aux utilisateurs une possibilité réelle d’avoir une pratique efficace sans entraînement personnel et sans dons personnels. En ce sens la connaissance de la mécanique énergétique évite à toute personne, même débutant de s’appuyer aveuglément sur la puissance revendiquée par les personnes qui se revendiquent professionnels, et évite un grand nombre de relations d’emprise néfastes.

L’identification de tendance, berceau du symbolisme pratique

La panergologie a ainsi permit un grand nombre d’avancées, mais ces conclusions et hypothèses utiles ne suffisent pas à nous apporter une réelle optimisation de l’utilisation des pierres. Essentiellement centrée sur l’impact des charges des minéraux sur les affinités de chaque individu, la mécanique énergétique ne suffit pas à améliorer notre maîtrise de cette pratique. Pour structurer la lithosophie telle que nous la connaissons aujourd’hui il nous faut encore étudier les influences énergétiques par d’autres méthodes.

C’est tout naturellement que l’utilisation des pierres en lithothérapie et les travaux de ses précurseurs ont apporté les clés essentielles. Le génie de notre première génération se trouve dans l’esprit de synthèse d’un Michaël Gienger qui identifie des traits de caractères communs aux personnes attirées par un même système cristallin. On retrouve cette clairvoyance dans les travaux d’un R.G.Boschiero qui intègre la culture des couleurs acquise dans ses études d’arts pour mieux expliciter les effets récurrents des pierres témoignés au fil de ses séminaires.

Le point commun des ces démarches ayant marqué la lithothérapie est de savoir voir, dans le tumulte des réactions et témoignages en apparence incohérents, un fil symbolique, une figure, un archétype, qui revient encore et encore. C’est le talent de l’identification de tendance.

La lithosophie ajoute à cette compréhension première deux extensions :

  • L’observation des phénomènes énergétiques qui se manifestent dans les pratiques ésotériques et sorcières comme les égrégores, intentions et pertinence des méthodes de bilan symbolistes (astrologie, numérologie…).
  • La considération de la sensibilité individuelle comme source déterminante de réactions individuelles. Nous ne “comprenons” pas les symboles qui se diffusent en nous par les pierres, nous les “vivons” dans les parts instinctives de notre être puis y réagissons.

Saisir l’essentiel pour reproduire l’observation

Mais comment expliquer que les interprétations culturelles puissent éveiller des réactions sensibles ?

L’idée réellement révolutionnaire pour notre culture cartésienne qui se présente ici est en réalité simple :  Un symbole n’est pas une simple pensée, il est aussi une essence, une influence, que nous émettons qui nous imprègne, et qui conditionne nos réactions comme l’ambiance de vie dans laquelle nous évoluons. En un mot, le symbole est tout comme l’intention créateur d’une charge active. L’information serait dès lors attachée à des sensations subtiles. Cette hypothèse se retrouve dans des travaux tels que la recherche sur la mémoire de l’eau ou encore sur les réactions instinctives des animaux (pressentiment des catastrophes naturelle, identification de prédateurs dès la sortie de l’œuf, etc…).

Pour identifier les caractéristiques des charges d’un symbole il nous faut penser en termes d’archétype culturel. Une même force peut prendre de multiples formes de manifestations, ou de multiples formes de réactions, toutes liées à une même figure archaïque enfouie dans nos instincts collectifs, comme le pressentait en psychologie l’indémodable C.G.Jung.

L’énergie de matière de la tourmaline noire peut ainsi s’exprimer par des sensations de lourdeur et d’enfermement, mais aussi faire naître du ressourcement et de la concentration tranquille au contact de son corps. Ces deux expériences sont très différentes mais correspondent toutes deux au noir rhomboédrique de cette pierre. En astrologie, une lune en bélier peut donner l’émergence de conflits inattendus par levée des non-dits dans un ciel collectif, ou renforcer la sensation d’être entourés d’ennemis dans un ciel personnel, conduisant à une retenue sportive de l’expression de soi. Ces deux cas de figure correspondent à la sensibilité guerrière qui caractérise ce placement.

Pour comprendre l’action d’une influence il nous faut donc cumuler énormément d’observations. Chaque chercheur développe son bagage d’expérience personnelle qui lui permet de “lire” les situations. Par la discussion il nous est également possible de mettre en commun les expériences croisées, et d’enrichir, nuancer, équilibrer les observations d’un parcours personnel. En ce domaine l’avancée est collective tout autant qu’individuelle. La réalité ne permet pas à un seul être de l’approcher complètement, mais des puis de culture et d’analyse symbolique peuvent naître.

Paradigme de l’information sensible

Tenir bon face aux remises en question constantes de la pensée cartésienne nous permet aujourd’hui de comprendre pourquoi les protocoles expérimentaux des sciences dures échouent à saisir la cohérence  les témoignages des utilisateurs de disciplines énergétiques.

La première raison est un biais culturel qui dénigre et rejette les témoignages. Tout comme une forme de mépris du corps médical peut fausser la prise en charge de la douleur en médecine, il est inconcevable de faire confiance aux personnes qui affirment ressentir fortement des manifestations subtiles.

Information sensible

Emission subtile des matières, symboles, et êtres vivants, perçue par l’instinct et le ressenti et décrit grâce à l’identification de nos sentiments.

La seconde est une incompatibilité du paradigme de mathématisation de la nature  appliqué aux sciences dures avec l’étude des phénomènes sensibles. La mathématisation est le fondement de la pensée logique, construite sur les liens de cause à effet. Or le paradigme d’information sensible, permettant de comprendre les symboles comme des vecteurs d’expériences subjectives vécues par chacun, ressuscite la pensée analogique (de liens de ressemblances) contre laquelle le siècle des lumières a tant lutté.

Paradigme

Présupposé admis, qui permet d’apporter de la cohérence à l’ensemble des autres observations. Il ne se démontre pas mais se confirme par la pertinence pratique des conclusions qu’il permet.

Comprendre les influences sensibles exige de notre culture qu’elle nuance un siècle et demi de dénigrements envers les superstitions. Cela nous demande de négocier une place respectueuse envers les témoignages individuels, d’adoucir la toute puissance de la raison pour la laisser cohabiter avec les sensations du corps et l’observation de nos émotions. A moins de cela, les protocoles de la science telle que nous la connaissons sont aussi inadaptés qu’une étude sur la croissance des plantes tropicales aux abords du pôle nord.

Pour autant l’énergie n’est pas ce bain d’incohérence que les sceptiques et nombre d’énergéticien·ne·s complaisants aimeraient qu’elle soit.

Il nous faut encore apprendre à manier la cohérence de notre modèle de pensée. Le symbolisme, même chez les plus cultivés des ésotéricien·ne·s, est connu pour être ce bain, cet universel sans formes et sans frontières, dans lequel chaque chose rejoints toute autre… Oui, mais pas en lien direct ! Nous explorerons ensemble dans un article à venir la question de la cohérence analogique et des erreurs d’associations. Une fois la cohérence observée, nous nous rendons compte que l’énergie est une partie de notre monde qui se comprend, qui s’explique, qui s’anticipe.

De l’idée à l’hypothèse… genèse d’une théorie

Bien que le paradigme change, la manière de procéder reste la même en recherche énergétique que dans les autres sciences. Lorsqu’une idée naît à notre esprit, il faut plusieurs étapes avant de la voir se consolider. Il ne suffit donc pas d’avancer que les pierres sont des portails vers l’énergie d’autres multivers, encore faut-il que cette idée gagne en force au cours du processus de mise à l’épreuve…

Tout démarre bel et bien de l’idée, de l’intuition qui nous vient. “Et si les systèmes cristallins dégrossis par Michael Gienger pouvaient être à l’origine d’une part constante d’effet des pierres ? Si oui, laquelle ?”. C’est par exemple des questions qui ont occupé plusieurs années d’observation de votre humble autrice, jusqu’à l’aboutissement du modèle des classes lithosophiques. Voyons depuis cette idée première quel chemin est parcouru avant qu’une information soit intégrée comme conclusion solide :

  • L’idée avancée est consolidée en une ou plusieurs hypothèses. On structure le sujet abordé pour identifier les différentes expérimentations nécessaires à son observation.
  • Les tests nécessaires sont mis en oeuvre un à un. Les protocoles s’adaptent à chaque type d’observation en fonction des besoins. Une éthique rigoureuse y est observée : les faits parlent d’eux-même et il nous faut être très vigilants à toute forme d’influence des résultats.
  • Enfin, si les retours d’expérience sont concordants avec l’hypothèse de départ, ce constat devient une théorie, intégrée à notre connaissance actuelle du fonctionnement des énergies.

Dans un cadre d’expérimentations, les conclusions obtenues restent à jamais des théories et non des “lois”. Nous ne disposons jamais d’une connaissance exhaustive des phénomènes observés, et le propre de la recherche est que plus l’on comprend, plus les questions qui apparaissent sont nombreuses. Ce que nous affirmons comme acquis n’est donc pas l’intégralité de la réalité, c’est la part la plus constatable de celle-ci, sur laquelle il nous est possible de nous appuyer pour aller plus loin.

Rappelons-nous que la recherche n’est ni notre amie ni notre ennemie. Elle n’est qu’observations, qui conduisent à des hypothèses, elles-mêmes consolidées par des expérimentations, pour devenir des théories. Aucune des affirmations qui ont été avancées dans cet article n’ont pour vocation à rester telles quelles, toute compréhension du réel est amenée à s’affiner, à se nuancer et à se préciser avec les observations futures et nouvelles expérimentations. Il est en revanche malsain de ne pas vouloir ouvrir les yeux sur ce qui est là devant nous et entre nos mains par facilité intellectuelle ou par peur de quitter notre zone de confort. Il n’y a pas de bienveillance à rester volontairement ignorants de notre réalité commune.

En énergétique enfin, la recherche et la compréhension des fondamentaux qui structurent notre pratique ont obligation de cohabiter avec une profonde considération des perceptions, témoignages et croyances de chacun. Une croyance n’est pas une invention, elle est une expérience sensible réelle, et c’est bel et bien cela que nous cherchons à mieux observer, à mieux comprendre.

Par le soutien de la recherche, nous invitons les personnes souhaitant ressentir, vivre et assumer leurs perceptions, tout en avançant fermement vers une utilisation plus juste et consciente de nos arts énergétiques à participer activement aux efforts mis en place. Vous pouvez rejoindre les bénévoles aidant les études de la lithosophie en nous communiquant votre mail par le formulaire suivant :

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