Nous y voilà, belles étoiles, le sujet est lancé ! Ceux qui connaissent notre démarche éthique de près le savent de longue date, la question des soins à distance pose un réel problème éthique en lithothérapie et en magnétisme. Pour les novices nous vous emmenons dans une exploration complète du sujet ! Oui il est possible de ressentir des choses sans que la séance qu’on vous a vendu y soit pour quoi que ce soit, non toutes les énergies ne se transmettent pas à distance, et non il n’est jamais normal de payer les tarifs du résidentiel pour rester allongé·e sur son canapé en offrant une confiance toute puissante et absolue à son·a praticien·ne… C’est parti !

La séance à distance, qu’est-ce que c’est ?

Une séance à distance est un travail énergétique réalisé alors que le·a praticien·ne et le·a receveur·euse se trouvent dans des endroits totalement éloignés. Ils peuvent se faire d’une ville à une autre, d’un pays à un autre, d’un bout à l’autre du globe…

Lorsqu’ils sont réalisés en aveugle, les soins à distance consistent à fixer un horaire pendant lequel le·a receveur·euse s’installe en détente réceptive chez lui·elle (posture d’attente), pendant que le·a pranticien·ne réalise sa séance depuis l’endroit où il·elle se trouve. Il existe des variantes au cours desquelles le travail énergétique est réalisé avec une visibilité par visio, et qui permettent à la fois le lien visuel et une meilleure transparence sur le travail fourni.

Les soins énergétiques à distance ont pris place dans notre paysage des prestations à l’initiative d’une discipline installée en occident depuis quelques décennies : Le Reiki. Cette pratique s’appuie sur l’appel d’une énergie “universelle” qui est utilisée pour renforcer le·a receveur·euse, et ressemble étrangement à notre magnétisme animal, bien connu depuis le XVIIIe siècle.

Pouvoir voir votre praticien·ne en train de réaliser son travail énergétique, en présentiel ou par visio, est la base d’une confiance saine pour toutes les pratiques énergétiques.
Refuser les prestations au plein tarif horaire réalisées en aveugle est légitime et sain, même si cela contrarie votre énergéticien·ne.

Julia Boschiero

Dès leurs premières démocratisations dans les sphères ésotériques, les soins à distance divisent. Il a des personnes pour et des personnes contre, on observe des résultats variables entre les praticien·ne·s, les protocoles, les communautés… A l’évidence la question est complexe et nous demande d’observer la question de plus près.

L’aube de la recherche, lithosophie et panergologie

Parmi les praticien·ne·s en énergétique, quelques spécimens bruyants prônant la nécessité de l’esprit critique prétendent dès le début de la décennie de 2010 que l’énergie ne se résume pas à un simple mystère sans fond qu’il serait blasphématoire (pardon, prétentieux et pas bienveillant) de chercher à comprendre. Il est possible de distinguer nos valeurs, préférences et sensibilités individuelles (légitimes, respectables et respectées bien que du registre de l’individu), d’une mécanique automatique qui provoquerait les phénomènes que l’on constate et ressent parfois avec une évidence indéniable.
On ne se demandera plus dès à présent quel est le vrai Dieu unique, mais pourquoi tous les Dieux uniques du globe sont bel et bien ressentis par chacun de leurs croyant·e·s. On ne se demandera plus s’il est bon ou mauvais de poser une intention sur un objet (avec tout le poids des jugements et des oppositions de points de vue), mais comment une intention peut s’installer sous forme d’information sensible (nommée “charge”) sur un objet et s’y maintenir, comment elle peut s’en retirer.

La Mécanique énergétique était née.

Fondée par Arnaud Thuly, la principale discipline d’étude de ces fonctionnements se nomme la Panergologie. Elle a donné naissance aux ouvrage “Purification : principes et méthodes” et “Vampirisme énergétique” qui explorent le fonctionnement mécanique de ces domaines en y apportant des optimisations impressionnantes de la pratique.

En Lithosophie, la mécanique énergétique a permit de dépasser le principe de propriétés des pierres selon lequel chaque variété aurait un effet unique et récurrent. Deux problématiques ont poussé à cette démarche :

  • Le constat de réactions, résultats et affinités très différents d’une personne à une autre (ou d’un essai à un autre) sur une même pierre.
  • L’incohérence des jugements généralisés et qualitatifs sur les pierres qui seraient bonnes, mauvaises, lumineuses ou non, spirituelles ou trop attachées à la matière.

Le tri entre préférences individuelles et phénomènes mécaniques automatiques a permis de construire un système d’anticipation des réactions individuelle qui donne une place centrale et respectée aux affinités de chacun.

Propriétés ou essence ?

Une pierre ne dispose pas d’un effet identique en toutes circonstances. Elle agira différemment selon notre humeur, nos besoins du moment ou encore nos affinités générale.

On parle donc d’une d’essence qui raisonne agréablement ou non avec nous et non de propriétés qui seraient bonnes ou mauvaises en soi.

C’est ce qui a conduit les travaux menés par votre humble autrice à la création des classes lithosophiques qui définissent les grandes lignes de l’essence des pierres issues des deux critères les plus marquant des nos affinités : la couleur et le système cristallin (auxquels s’ajoutent plus tard la composition chimique). Nous exposerons plus en détail dans un prochain article le fonctionnement de la recherche empirique d’influences et les 10 années de travail qui ont été nécessaires pour transformer les types psychologiques de Michaël Gienger en facteurs d’essence des pierres puis en classes lithosophiques. Pour l’heure, retenons qu’il nous est aujourd’hui possible après de premières belles avancées de recherche de mieux comprendre l’influence des pierres sous deux angles complémentaires, issus de deux mécaniques énergétiques distinctes :

  • En interprétant les affinités individuelles au regard de notre connaissance de l’influence de chaque détail de la structure minéralogique des pierres.
  • En observant les réputations, propriétés célèbres et interprétations populaires des communautés représentatives.

Distinctions entre énergie de matière et influences égrégoriques

La part d’effets des pierres issue de la réputation apparaît par un phénomène mécanique très différent du miroir d’affinités mis en lumière par les classes lithosophiques. Lorsqu’une pierre agit, nous avons en jeu :

  • Des influences de matière issues du rayonnement “corporel” de la pierre elle-même. C’est ce qui crée nos attirances ou répulsions pour une pierre et qui agit en local, autour d’elle.

  • De l’énergie de symboles, d’intentions, de convictions et d’enthousiasme qui vient des personnes qui connaissent cette pierre et produisent collectivement un rassemblement d’énergie de communauté que l’on nomme “égrégore” en ésotérisme généraliste et en panergologie.

Les égrégores font partie de ce que l’on appelle les énergies d’intention. Elles ne sont pas issues d’une matière ou d’une force naturelle, mais des convictions, pensées, sentiments et représentations des êtres humains. Les énergies d’intention vont de la mobilisation individuelle (rituel personnel par exemple) jusqu’aux plus grands égrégores collectifs comme les grands Dieux uniques ou la “source universelle” du Reiki (non dans la tradition d’origine, mais dans les pratiques occidentales actuelles) et des spiritualités Nouvel Age qui s’identifie comme une énergie cosmique associée à des valeurs spécifiques de positivité, de lumière et d’élévation.

Les énergies d’intentions et de convictions, individuelles ou collectives, volontaires ou non, ont toutes pour caractéristiques de très bien voyager à distance. C’est cette capacité des influences symboliques conditionnées et construites qui est à l’origine des cultes religieux, des sensations ressenties lors des prières dans les spiritualités, ou encore des pratiques rituelles et sorcières. Elles sont également plus formatées, précises et définies dans leur type d’action, et moins instinctives, moins intenses pour le corps et les émotions que les énergies de matière.

Exemple de la malachite

La malachite est une pierre qui dispose à la fois d’une énergie de matière très dense et d’un égrégore très précis. Elle fait partie des quelques rares pierres qui ont un effet physique systématique avec son effet égrégorique très efficace sur les douleurs articulaires. Son énergie de matière touche à nos valeurs avec une forte densité émotionnelle qui selon les affinités sera vécue comme une concentration ou une coupure.

 Et dans les soins à distance ?

Comme nous l’avons vu, certaines influences peuvent voyager tandis que d’autres semblent rester reliées à la matière qui les produit. Les différentes disciplines énergétiques, selon leur but et le type d’énergie sur lesquelles elles s’appuient, n’auront donc pas toutes la même efficacité à distance. Celles s’appuyant sur des intentions, symboles et traditions (Reiki, pratiques sorcières, prières aux anges et divinités…) se montrent très efficaces tandis que celles qui font appel aux énergies de matière des pierres (dans le cas de la lithothérapie et de la lithosophie) ou de notre corps (dans le cas du magnétisme) perdent radicalement en efficacité. On observera un phénomène similaire avec le chamanisme et les druidisme qui ont besoin de la présence de la nature, de la terre peu étouffée par la civilisation pour offrir leur plein potentiel.

Mauvaise nouvelle, énergies d’intention et énergies de matière ne permettent pas d’obtenir les mêmes résultats pratiques !

  • Les influences de matière, utilisées en développement personnel permettent de stimuler notre insight (observation de nos réaction instinctives et involontaires) et notre évolution instinctive (transformation de nos ressentis et maturation de nos besoins) sans passer par un conditionnement. Cette capacité est précieuse car elle permet au sujet de rester centré sur son être concret et d’éviter les plus gros saboteurs issus de la conscience (culpabilités, jugements de soi, négation ou rejet de nos besoins, etc) tout en apportant des solutions calibrées à nos instincts. Les renforcement strictement corporels sont également obtenus grâce aux énergies de matière qui apportent un cocon de maintien de soi et d’existence intrinsèque bien plus enveloppant que les égrégores culturels issus de l’humanité.

Tous ces effets sont obtenus avec une grande efficacité en présentiel, mais ne voyagent que peu ou pas par les soins à distance. Les travaux qui les utilisent perdent drastiquement en efficacité sans la présence du matériel ou sans l’action d’un·e praticien·ne. Dans le cas du magnétisme, les tentatives d’envoi à distance peuvent tout comme l’excès du nombre ou de l’intensité des séances affaiblir considérablement l’énergie corporelle du (de la) praticien·ne et l’exposer à une fragilité de l’organisme, favorable aux problèmes de santé.

  • Les influences d’intentions, de prière et d’égrégores permettent lorsqu’elles atteignent une efficacité critique (issue de la taille et de l’enthousiasme des communautés) d’obtenir des résultat impressionnants et spécifiquement demandés. C’est le cas des résorption des brûlures et cicatrices des barreurs de feu, ou encore du bain de puissante positivité du Reiki. Les soutiens apportés sont précis, conditionnés et ponctuels, ils constituent une véritable aide et sont agréables lorsque pratiqués avec des sentiments de bienveillance, mais font partie des énergie qui se consomment et non qui nous construisent. Ils ne permettent ni l’expérience de nos instincts personnels ni l’installation de changements intérieurs profonds. C’est un plus de mieux-être et de facilité pour une guérison ou une période difficile, et non pas une alchimie thérapeutique aux résultats durables.

Ces influences voyagent très facilement sur de longues distances, lorsque l’on pense à quelqu’un, allume un cierge ou… réalise un soutien généralement appelé soin à distance (avec tous les amalgames induits sur des effets en développement personnel). Avec les intentions et égrégores nous pouvons tous apprendre à être énergéticiens. Il suffit de faire à nouveau place au sacré dans nos vies sous n’importe quelle forme, celle qui nous inspire et nous apporte du bon, tout simplement. Un autel à nos proches avec des beaux objets qui représente nos souhaits de bonheur pour eux, un mandala en l’honneur de ce que nous souhaitons pour notre famille et notre maison… Les pierres peuvent y devenir les vaisseaux de nos prières. Grâce à leur capacité à fixer l’énergie, elles rendent nos intentions durables. Elles ne sont alors par utilisées pour leur influence propre, mais en tant que gardiennes de la nôtre, placée en elles.

Les intentions sont un merveilleux outil qui apportent une capacité d’action incroyable à nos énergies. Mais la bienveillance ne suffit pas. Pour que les jeux de pouvoir et d’emprise ne viennent pas apporter de la souffrance là où nous cherchons à construire le bonheur il nous faut également installer le dialogue et l’accueil de l’autre comme règles permanentes, et le respect du consentement comme quête constamment perfectibles. Bonnes intentions ou pas, le bonheur ne peut germer là où nous n’avons pas intégré les durs apprentissages du respect et de la considération par nos actes, de ce que l’autre est et que nous ne sommes pas. 

La problématique de la relation d’emprise

Nous en venons au sujet le plus sensible, celui qui éveillera en nous le plus de colère lorsque nous avons ENFIN trouvé un·e praticien·ne bienveillant·e et compétent·e à nos yeux. Car l’énergétique est un milieu qui se construit fragilement, avec beaucoup de critiques et de remises en question de son existence même par des personnes qui ne le pratiquent pas, ne l’expérimentent pas, et pourtant le dénient avec une fermeté aberrante. Pour nous, la confiance en l’autre, en sa bienveillance, en son absolue bonté envers nous compte. Nous y basons nos espoir de guérison, et d’une vie heureuse.

Pourtant, même en spiritualité et en soins énergétiques, l’humain reste l’humain. Et il ne nous faut pas ignorer ce que nous savons du fonctionnement humain et de notre psychologie pour nous endormir dans une confiance de confort qui nous couperait immanquablement du plus important : L’écoute, le respect et la construction de soi.

Car ce sont directement ces piliers de notre être, ceux sans quoi nous sommes exposés aux abus, aux négations de nos besoins, aux mises à mal de notre équilibre et de notre force intérieure qui sot en jeu dans le fonctionnement des soins à distance en aveugle. Un accompagnement devient alors l’extrême inverse de ce qui était promis. Là où une séance de développement personnel devait nous apporter plus de connaissance de nous-mêmes et plus de force pour accompagner nos émotions, soigner nos blessures, apporter à notre corps un maximum de ressources face à la maladie… la mise à mal de notre construction personnelle laisse derrière elle de la fragilité, du doute sur nos sensations, et de la culpabilité ou de la nouvelle blessure de ne pas correspondre au modèle de “bon” de l’autre.

Pourquoi le soin à distance en aveugle est-il si problématique ? Tout simplement parce qu’il cumule à lui seul tous les critères qui rendent l’être humain vulnérable à l’influence. Ce n’est pas vous, ce n’est pas une faiblesse, c’est un fonctionnement naturel ! Et nous pouvons tracer exactement de quelle manière insidieuse il s’installe :

  • Première étape : L’abandon en confiance

    Lorsque nous nous en remettons à une séance nous sommes en besoin de soutien. Nous pouvons dans de nombreux cas souffrir des violences concrètes, psychologiques ou sociale fréquentes dans le monde que nous connaissons. La bienveillance devient une denrée rare qui “sauve” en partie de la détresse émotionnelle que nous ressentons naturellement dans un cadre social méprisant de l’individu et hostile à toute forme de sensibilité prononcée. Il est alors envisageable de se laisser aller à une séance payante au cours de laquelle nous attendons simplement allongés sans voir notre praticien·ne exercer son travail, où de se fier à des soins collectifs sans aucun suivi personnel par internet. La bienveillance est là donc même si ça peut paraître bizarre au début, pourquoi se méfier “tant que ça fait du bien” ?

  • Deuxième étape : L’expérience personnelle

    En temps normaux, lorsque nous souhaitons vous connecter à la réalité de l’influence énergétique (par exemple en ressentant des pierres), nous vous conseillons de ne pas croire sur parole mais tester par vous-même et ressentir. Cette consigne n’est malheureusement pas valable pour ce qui est de tester les aptitudes d’un praticien. Ressentir quelque chose de réel ne signifie malheureusement pas que votre praticien est compétent ni efficace. En tant qu’être humain, vous avez d’une part une grande capacité somatique qui est une aptitude précieuse pour l’équilibre de votre santé, et qui provoque des améliorations en interne, sans interventions extérieures, dès lors que vous avec une forte conviction de guérison. les améliorations et sensations d’une somatisation bien stimulée sont en soi impressionnantes. A cette capacité s’ajoutent tous les impacts énergétiques réels qui ne sont pas dus à votre praticien·ne et qui seront ressentis. En attente d’un mieux nous nous connectons naturellement aux égrégores et énergie de groupe qui nous aident et entrent dans notre synergie. Votre praticien n’est pas seul producteur des énergies que vous contactez dans un soin d’intention. Pour autant si nous ne sommes pas éduqués, nous attribuerons la réussite du processus à une seule force : celle de notre praticien·ne.

  • Troisième étape : La consolidation de l’engagement

    Plus nous sommes convaincus des aptitudes de notre praticien·ne et de leur aspect exceptionnel plus nous entrons en loyauté avec lui·elle. Nous faisons confiance à ses dires, respectons ses consignes, et évidemment adoptons ses regards sur nous comme des constat éclairés, voir salvateurs. Pourtant rien n’a changé. Notre praticien·ne est toujours un être humain avec des affinités naturelle qui ne correspondent pas aux nôtres, et dont les mots et regard continuent de nous influencer et de nous conditionner. Il devient très difficile de s’affirmer à l’encontre des observations de quelqu’un en qui nous avons confiance, et ce qui devrait rester un soutien bienveillant devient un cadre avec lequel nous devons négocier pour nous construire.

Quelles clés éthiques pour les aides à distance ?

Comme nos abonnés des réseaux sociaux le savent, la lithosophie se positionne clairement en boycott des soins de développement personnel à distance. Pour toutes les raisons explicitées plus haut, il n’est pas possible pour un praticien de laisser éclore le naturel instinctif des accompagnés sans la précieuse influence présentielle des nos pierres et du magnétisme. Les soutiens d’influences deviennent dans ce cadre des compléments qui ne pourront pas remplacer mais pourront enrichir le travail central effectué en séances, lui donner de la continuité et de la fluidité, en complément de la continuité d’auto-soin réalisée par l’accompagné lui-même.

Car la véritable thérapie est de cette nature, elle est issue des déclics du sujet lui-même, de l’observation de soi et des réponses que nous choisissons d’intégrer puis œuvrons à installer dans nos vies pour répondre à nos besoins. Prétendre une résolution miracle de notre bonheur, instantanée et issue de la seule bienveillance d’une tierce personne est en premier lieu une exagération, qui aboutit par la fragilité de l’affirmation personnelle qu’elle provoque à de nombreux abus, intentionnels ou de simple manquements.

Que faire lorsque des praticien·ne·s demandent le plein tarif pour un travail à distance en aveugle ? Que faire lorsque les égos font penser qu’il est possible de résoudre les cas les plus graves, de maladie comme de détresse psychologiques avec un bannissement sommaire (5 minutes, 150 euros de dires véridiques des praticiens les plus déconnectés de la réalité et pourtant adulés par leur public) depuis n’importe quel endroit de la terre ?

 La réalité est que les ésotéristes et énergéticiens eux-mêmes sont pour la plupart révoltés par de telles pratiques. Nous sommes écœurés de voir des personnes malades décéder par refus des soins médicaux, par espoir d’une guérison plus divine. Nous sommes dépités de voir des personnes en réelle souffrance intérieures s’anesthésier à grands renforts de stages, tous les week-ends, de soins aux promesses douteuses, et de dépendance aux interventions distance très critiquables. La réalité est qu’une part considérable de nos métiers ne soutiennent pas ces abus et considèrent qu’ils nous éloignent de l’équilibre nécessaire à atteindre, et pourtant, publiquement, le silence règne.

Les précautions de la lithosophie

Et conseillées à nos utilisateurs

Transparence de résultats

Ma séance a-t-elle un but d’apport de mieux-être ponctuel ou d’évolution intérieure aux résultats durables ? Mon praticiens peut distinguer ces cas de figure et m’éclairer.

Définition des pratiques

Les pratiques rituelles, d’apport d’énergies aux situations que nous rencontrons ou de prières travaillent avec l’intention et le symboles. Elles agissent à l’extérieure et non à l’intérieur de nous et sont complémentaires mais très distinctes des thérapies.

Ajustement des tarifs

Le tarif que je règle dépend du temps passé par mon praticien mais aussi des résultats que j’obtiens. Lors d’une prestation de développement personnel l’aide à distance est un complément gratuit ou à moindres frais, et non une prestation plein tarif.

J'exige le contact visuel

Il est normal et naturel de voir votre praticien travailler. Observer son état de concentration, sentir la présence donnée tout en la voyant réalisée sont des clés essentielles de la juste confiance, qui ne laisse pas place à l’aveuglement.

A l’aube de la généralisation des accompagnements énergétiques dans notre société il nous faut ouvrir les yeux sur notre participation à ce que deviendra le monde que nous construisons aujourd’hui. Notre capacité à accueillir la réflexion critique et les perfectionnement constructifs déterminera notre fierté du chemin parcouru dans les prochaines années. Alors que souhaitons-nous ? Laisser la sensation d’un miracle indéchiffrable prendre pouvoir sur la construction personnelle de nos accompagnés et nous aveugler à nos possibilités réelle d’évolution intérieure ? Ou laisser une juste et réaliste place à chaque chose en assumant que les intentions aident et agissent sans pour autant être omnipotentes ? Choisissons-nous de prendre conscience qu’elles ne nous épargnent pas de parcourir le chemin vers soi, les efforts et merveilleux moments d’aboutissement qu’il implique ?

La lithosophie a d’ors et déjà choisi son camps, à chacun en son âme et conscience, de laisser la sincère évidence guider vos propres réponses.

Merci aux courageux pour votre lecture et ouverture de réflexion !

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